L'Evangile du papillon"
Et
vient le froid
Avec
l'hiver
Couvrant
l'endroit
Jadis
si vert
Et
c'est la nuit
Obscure
et froide
Avec
l'ennui
Du
temps maussade
Et
empressé
S'endort
timide
Dans
son foyer
La
chrysalide
II
Durant
de longs jours entiers,
Il
y a peu de temps à peine,
La
ville, les routes, les sentiers,
La
colline, les cours d'eau, la plaine,
Se
voyaient tous tus et tout blancs
Par
l'ultime neige de l'hiver,
L'un
des plus froids de nos temps.
Soudain,
tout est si neuf, si vert,
Si
jaune, si rouge et si violet,
Réveillant
le Lys et la Rose,
La
Marguerite et le Muguet
Qu'une
fraîche bruine arrose
Par
de minces gouttes perles
Qui
tambourinent sur chaque pétale
En
harmonisant avec les merles,
Les
serins et la brise, que sétale,
Comme
une nappe toute invisible,
Sur
la vallée en fleur,
Une
harmonie toute paisible,
Lyrique
et pleine de douceur,
Tandis
qu'immense et radiant,
Très
haut dans l'azur limpide,
Le
Soleil gentil tendrement
Réchauffe
la terre humide.
III
Reviennent
les fleurs
Dans
le printemps
Plein
de couleur
Couvrant
les champs
On
voit la Rose
Et
l'Orchidée
Lesquelles
s'arrosent
De
l'eau adorée
C'est
bien la pluie
Cette
eau bénite
Qui
arrose aussi
La
Marguerite
IV
Et
c'est si merveilleux l’horizon
Que
n'étant déjà plus une chrysalide
Je
quitte à tout jamais mon cocon
Foyer
d'hiver soyeux et solide
Tout
le paysage
Est
désormais
Tout
un langage
D'amour
et paix
Langage
de fleurs
Couronne
ce lieu
De
grand bonheur
Béni
par Dieu
V
Et le prince
des fleurs, le bel ailé,
Vole allègre,
fier, tout plein le cœur,
Pour une à une,
ses immaculées
Qui l'énivrent
de douce odeur,
Les aimer, mais
si fortement,
Avec le plus
grand et noble amour,
Qu'en tout lieu
et en tout temps
Leur joie vivra
toujours!
Tout est amour
Sur tous les
monts
Où vole
toujours
Le Papillon
Et odorantes et
coquettes,
La Rose, le Lys,
la Giroflée,
Le Glaïeul et
le Pied-d’alouette,
Le Jacinthe, la
Primevère,
Le Chrysanthème,
l'Aubépine
Et les autres,
qui sur terre
N'ont aucune
rivale si divine,
Sont fières
d'un si bel amant
Qui n'en est
pas moins amoureux,
Lui, tendre, poète,
si gentil et galant,
Le plus heureux
des heureux
VI
Et gaie son âme
Et plein son
cœur
De force qui
émane
Avec bonheur
Le beau Muguet
Et le Monarque
Sont vus tout
gais
Dans cette
comarque
Ainsi est vu
L'humain
barbare
Ayant perdu
Ce trait
bizarre
Allons ensemble
Mes chers amis
Dans ce qui
semble
Le paradis
Et tout est
danse
Dans la vallée
Où vole immense
Le Prince ailé
VII
Et vers le
soir, lassé de sa promenade,
Le Soleil déjà couché à la
brume,
Cherchant,
libre et nomade,
On le voit en
face d'une lune
Qui sur la
colline sort.
Et sans force
ses ailes il ouvre
Sous une
feuille où il s'endort,
Pendant que la
nuit se couvre,
Pour rêver
profondément
D'un paradis
bel et unique,
De jolies forêts
et de chants,
Où il aura
sa fleur pudique:
VIII
Bien
endormi,
Il vole encore
Au paradis
Multicolore
Autour de lui
On voit la flore
Qui remercie
Le Feu qui dore
Dans cette zone
S'amuse aussi
Toute une faune
Que l'homme
chérit
Et dans son rêve
Il prie son Dieu
Que ne soit
grief
L'amour gracieux
IX
Prince ailé tu
t'endors
En rêvant d'un
pays
Où les
gens vivent encore
Sans peine ni
souci.
Rêve immense
ailé
Qu'allègre on
vit sans peur
Où pousse
immaculée
Tout parfumant
la fleur.
Et dans le
vaste azur
Allume un grand
Soleil
Qui tièdement
assure
Le monde à chaque éveil
Qu'on laisse
alors le feu
Que l'univers
allume
Pour que du
monde bleu
S'en aille
l'amertume
Ce monde
fabuleux
Est un nouvel
Eden
Dont rêve fort
heureux
Le Prince avec
ses reines
X
Rêve de
l'amour,
Et rêve de la joie
Qui pousse
toujours
Dans ce bel
endroit
En beau ou
mauvais temps
Avec heureux le
cœur
Et tout en
chantant
A chacune de
tes fleurs
Puisque les étoiles
Brillent au
firmament
Et font
magistrales
Les soirées aux
champs,
Dors heureux et
rêve,
Papillon Joli
Qu'elle
s'appelle Joliève
Rose, Violette
ou Buis
Bien
endormi,
Il vole encore
Au paradis
Multicolore
XI
Endors-toi en
rêvant
Sans l'amertume
humaine
Tous enrichis
les champs
D'amour pur et
pérenne
Pays imaginaire
De doux bonheur
si plein
Que l'on le
considère
Le Trône du
Souverain.
Ne pousse pas
la haine
Dans ce vrai
paradis
Où ça vaut
bien la peine
De prolonger la
vie.
Vole donc
heureux et rêve,
Oh, Papillon
Joli,
Vole donc
envers ton Eve,
Soit Rose ou
Belle-de-nuit.
Ce monde
fabuleux
Est un nouvel
Eden
Dont rêve fort
heureux
Le Prince avec
ses reines
Qu'on laisse
alors le feu
Que l'univers
allume
Pour que du
monde bleu
S'en aille
l'amertume
Ce monde
fabuleux
Est un nouvel
Eden
Dont rêve fort
heureux
Le Prince avec
ses reines
XII
Bien
endormi,
Il vole encore
Au paradis
Multicolore
Autour de lui
On voit la flore
Qui remercie
Le Feu qui dore
Dans cette zone
S'amuse aussi
Toute une faune
Que l'homme
chérit
Et dans son rêve
Il prie son Dieu
Qu'il n'y ait
de grief
Dans ce bon lieu
XIII
Vole sur la
terre, oh, papillon
Pour annoncer
la bonne nouvelle
Que pour la
joie c'est le sillon
De fruits
trésor universel!
On y aura quand
même aussi
Tout un décor
couvert de fleurs
Où l'on verra
grands et petits
Autour de toi,
en plein bonheur
Je pris le ciel
depuis toujours
Que soit la
Terre plein de sillons
Où notre humain
avec amour
Tiendra à
l'avis du Papillon
Ce monde
fabuleux
Est un nouvel
Eden
Dont rêve fort
heureux
Le Prince avec
ses reines
Qu'on laisse
alors le feu
Que l'univers
allume
Pour que du
monde bleu
S'en aille
l'amertume
XIV
Et endormi
Il rêve encore
Du paradis
Multicolore
Après l'aurore
Vers le zénith
L'Astre alors
Le champ fleurit
XV
Et sous sa
feuille, endormi,
Durant des
heures calmes,
Rêve le Prince
joli
De ce monde
sans vacarmes,
Dans lequel, le
bel écho
De l'étrange
musique
Lui parvient
tout beau
Sous un lyrisme
unique:
Ce monde
fabuleux
Est un nouvel
Eden
Dont rêve fort
heureux
Le Prince avec
ses reines
Qu'on laisse
alors le feu
Que l'univers
allume
Pour que du
monde bleu
S'en aille
l'amertume
Vole sur la
terre, oh, papillon
Pour annoncer
la bonne nouvelle
Que pour la
joie c'est le sillon
De fruits
trésor universel!
On y aura quand
même aussi
Tout un décors
couvert de fleurs
Où l'on verra
grands et petits
Autour de toi,
en plein bonheur
Je pris le ciel
depuis toujours
Que soit la
Terre pleine de sillons
Où notre humain
avec amour
Tiendra à
l'avis du Papillon:
Mon pays
imaginaire
Le plus joli du
monde
La neige chute
en hiver
Couvrant tout à
la ronde
Malgré la
neige en bas,
Parfume encor
la fleur
Laquelle éclôt
en joie,
Sans perdre sa
couleur.
Eclore en paix
on voit
Mais tant et
tant de fleurs
Que ce jardin
on croit
L'Eden du vrai
bonheur.
L'oiseau y
vient et chante,
Et l'arbre en
neige égaie
Alors qu'au
ciel flambante
L'étoile la vie
remet.
Jadis j'étais
sa proie;
Maintenant je
suis son frère
Et nous volons
en joie
Au règne
imaginaire.
Plumé insectivore
Qu'avec l'ailé on
voit
Attendre en
paix l'aurore
Au lieu d'en
faire sa proie!
Combien je suis
joyeux
Qu'il ait une âme
franche!
Combien cela m'émeut
Qu'il vole de
branche en branche!
Je vois voler
en charme
Tellement de
beaux plumés
Que même le
gendarme
Se livre à la
gaieté.
C'est bien
l'épouvantail
Qu'avant ce
règne en rêve,
Avec chapeau de
paille,
Vivait sans
paix ni trêve
L'oiseau
n'importe qui
Vers ce bon
homme accourt
Sachant qu'il
est l'ami
Qui a besoin
d'amour.
Et ce mignon
Dodo
Se croit rester
en rêve
Voyant unis si
beaux
Le prince et sa
douce Eve.
Il est très
beau à voir,
Couvert de
vieux habits,
Le jour ou bien
le soir,
Comment il nous
sourit!
XVI
Révélation
(conga)
Je viens
d'avoir un rêve,
Le plus joli
vraiment:
La fleur était
une Eve
Et moi, son bel
Adam.
Nous y
chantions toujours,
Tant rien ne
nous gênait
Partout
poussant l'amour,
Poussant
partout la paix.
Je vous invite,
amis,
De bien venir
et voir
Comment la
fleur jaillit
En aspergeant
espoir.
Alors pour
achever,
Je prie le Très
Haut fort
De me laisser rêver
Du monde bel
encore.
Je sais qu'il
nous entend
Avec son cœur
ouvert
Quand nous
gardons les champs
Avec les arbres
verts
XVII
L'aveu d'une
Fleur
Je te vois si
content
Mon petit
prince ailé
Que mon cœur
bat ardent,
Car tu es son
aimé.
Reste bien près de moi
Et prolonge ma
vie,
Car tu m'es
telle la joie
Que m'apporte
la pluie
Ne t'en
éloigne pas
T'éloignant,
cher amour,
Ma couleur est
fanée
Je t'implore,
viens, accours
Et laisse-moi
t'aimer
Maintenant et
toujours
Que s'approche
l'hiver,
Je n'ai plus
peur déjà
Ton amour me vénère
Et me tient en éclat.
Quand tu
m'embrasses si fort
Pour moi tout
est radiant
La chaleur de
ton corps
D'emblée arrête
le temps
Jusqu'à jamais
et encore
Que seront,
dis, sans toi
Chacune de mes
sœurs,
La Rose ou la
Dahlia
Ou bien toute
autre fleur.
Je partage ta
chaleur
Dedans ce bel
endroit
Laisse voler
mon odeur
Jusqu'à ce que
tout en moi
Vive à jamais
en bonheur
Deuxième Acte
I
Tranchée n'est
pas vertu
Lorsque le blé gouverne:
L'humain n'en
souffre plus
De sa douleur
interne.
Quand même un
vaste océan,
Le son d'Orphée
l'enjambe
Pour faire ouïr
aux gens
L'écho d'un
dithyrambe:
L'aube avec lumière
Point à
l'horizon
Quand l'humain
très fier
Part à la
moisson.
Près de jolies
Roses,
Sous le ciel si
bleu,
Leur aimé se
pose
Tout à fait
heureux.
Et encor
s'envole
Notre Prince ailé
En voyant les
sols
Pleins de
fleurs et blés
Et les fleurs
chantent d'allégresse
En voyant leur
aimé joyeux:
La moisson leur
devient la messe
De laquelle
sont-elles gré aux dieux.
Ce lieu est en
Eden
Comblé de paix
et amour
Où la moisson
de graine
Se tient en
abondance toujours
Et le Papillon
Danse avec ses
fleurs
Vu que la
moisson
Donne à tous
bonheur.
Et s'envole
encore
Ce beau Prince
ailé
En voyant
l'aurore
Qui devient dorée
Dans le ciel il
danse,
Plein de joie
l'esprit,
Quand en bas
commence
La moisson bénie
Tous mes
frères, tuez votre paresse
Et venez faire
aux champs festin
La moisson fait
toujours que cesse
A jamais la
méchante faim.
Ce lieu est en
Eden
Comblé de paix
et amour
Où la moisson
de graine
Se tient en
abondance toujours
Tant les mains
agiles
De nos bons
paysans,
A jamais utiles,
Embellissent
nos champs.
De sincère amour
La moisson est
puit
D'où l'humain
toujours
Prend sa part
de vie.
Donc le Papillon
Sent ravi son
cœur
Vu que la
moisson
Offre à tous
bonheur.
Tant les doigts
subtiles
De nos bons
paysans,
A jamais agiles,
Fertilisent nos
champs.
Prend encor son
vol
Notre Prince ailé
En voyant les
sols
Pleins de
fleurs et blés
Et ces fleurs
chantent d'allégresse
En voyant leur
aimé joyeux:
La moisson
restera la messe
De laquelle on
est gré aux dieux.
Tous mes
frères, tuez votre paresse
Et venez faire
aux champs festin
La moisson fait
toujours que cesse
A jamais la
méchante faim.
Ce lieu est en
Eden
Comblé de paix
et amour
Où la moisson
de graine
Se tient en
abondance toujours
Donc le Papillon
Danse avec ses
fleurs
Vu que la
moisson
Donne à tous
bonheur.
Vers la
moisson
L'humain
accourt
De compagnon
Un grand amour
Le beau Muguet
Et le Monarque
Sont vus tout
gais
Dans cette
comarque
Ainsi est vu
L'humain
barbare
Ayant perdu
Ce trait
bizarre
Allons ensemble
Mes chers amis
Dans ce qui
semble
Le paradis
Troisième Acte
Le ciel se tient
Peint en étoiles
Sans nuage aucun
Qui ne le voile
Alors qu'on sait
Le prince qui vole
Son âme en paix
Des fleurs, l'idole
Profondément
Comblé son cœur
D'un amour grand
Et de bonheur
Pour ceux qui aiment
Ou non la vie
Pour tous il prit
Au ciel suprême
Encore il vole
Tout en rêvant
Que tous les sols
Où les paysans
Avec leurs mains
Travaillent si fort
Depuis l'aurore
Soient riches en grains
La lumière au loin
Pousse sans qu'on l'empêche
Quand en mer l'humain
Fait pour tous la pêche
Vole et vole encore
Papillon joli
Vole te vole encore
Dans ton paradis
Rendons hommage
A nos paysans
Qui sans barrage
Animent les champs
Des gens honnêtes
Qui avec leurs mains
Remplisssent complète
La vie
des grains
Viens cher ami
Sans nulle barrière
Au paradis
Plein de lumière
Le ciel se tient
Peint en étoiles
Sans nuage aucun
Qui ne le voile
Alors qu'on sait
Le prince qui vole
Son âme en paix
Des fleurs, l'idole
On
le voit heureux
Près
d'une belle Aster
Dont
l'arôme l'émeut
Dans
son âme entière
On
le voit chantant
Près
d'un Bouton-d'or
Juste
un ce moment
Que
nous vient l'aurore
Tellement
que le Buis
Et
le Chrysanthème
Ces
deux fleurs jolies
Que
sans doute il aime
Puis
on voit la Rose
Et
le beau Muguet
Sur
lesquelles se pose
Notre
Prince en paix
Que
ce soit l'Œillet
Ou
la belle Pivoine,
On
l'en voit tout près
Pour
qu'elles ne se fanent
Cette méthode fut créée avec amour! Pour que le français se tienne!
ReplyDeleteThe earliest form of roulette is claimed to have been invented in a monastary in France in the 17th century. In an try to construct a machine that would revolve endlessly and not using a|with no} need for energy from an out of doors source, a physicist failed, however a roulette wheel was born. Positive 퍼스트카지노 development techniques involve rising the scale of one's bet when one wins.
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